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Tiré de "La 2.000° Heure", Poème de bernard VIOT

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[Carole.FRANCK]

Cendres tu retourneras cendres
Et ce corps que nous empruntons puisque selon moi nous habitons qqch ou qqun et toute notre vie est déjà empreunte de notre passé dans un autre corps d'animal de végétal ou d'humain bon ou méchant...
La peau est un peu le port de l'âme où d'autres peaux viennent se perdre le temps d'un amour
où d'autres vies s'affalent le temps d'une théorie
Mais l'esprit lui vagabonde dans les corps et au travers de tous nos oripeaux; il est lui seul libre d'habiter qui il veut, du temps que nous pleurons sur nos sorts!
Il me semble ainsi utile de voyager dans nos corps au travers des autres, de ce qu'ils nous apportent, de leurs esprits joints au notre, au travers de quelconque sentiments et de voyager l'esprit libre et HUMAIN!

[sabaty]

C'est vrai ça... On se trimbale, souvent à la dérive dans ces corps d'os, de chair et de sang...Avec des gueules, nos gueules qui parfois ne nous reviennent pas.... Forcés de faire avec... Karma oblige !
Mais nos âmes, synthèses de nos vies, lourdes de nos passés... A quoi aspirent-elles donc ? Avides des grands espaces, libérées des contraintes physiques... Les voilà, sur les mêmes sentiers en quête du cosmos... Toujours plus haut... Elévation du " Soi "...
Ne soyez pas étonnés d'y retrouver Bernard dont je disais déjà, il y a longtemps que tel Bélérophon chevauchant Pégase, il visite les étoiles... A chacun sa " Demeure " selon ses mérites... Le poète nous a invité au voyage... Salut Bernard.